Georges Abdallah : Figure actuelle de la Résistance !
Georges Abdallah a été arrêté à Lyon en 1984. Depuis, il est toujours emprisonné en France. Trente‑trois ans de prison et aucun horizon de sortie.
La perpétuité réelle appliquée. Toutes ses demandes de libération se terminent par un refus. Environ une dizaine, à quoi bon compter …
Arabe ! Combattant pour une Palestine libérée ! Communiste ! Anti‑impérialiste ! De nationalité Libanaise ! Ne renie en rien son engagement ! Son organisation a mené la lutte armée ! Elle a mené la résistance contre l’occupation sioniste ! Elle s’est attaquée sur le territoire français à un lieutenant-colonel nord-américain et un responsable des services secrets israéliens !
D’où l’acharnement de l’Etat français à le maintenir en prison, sous les applaudissements de Washington et de Tel-Aviv.
1988 Mitterrand – Chirac, 1995 Chirac – Jospin, 2002 Chirac – Le Pen, 2007 Sarkozy – Royal, 2012 Hollande – Sarkozy, 2017 Macron – Le Pen … litanie des élections qui ne changent rien. Depuis son arrestation, Georges Abdallah a connu une multitude de changement de gouvernement. Changement sur la forme, mais aucun changement de fond. L’état français continue à développer le racisme d’Etat, il continue à protéger les flics tueurs et violeurs, il continue à développer les intérêts des propriétaires des industries d’armement en menant des guerres néo-colonialistes à travers le monde.
Les présidents et les gouvernements changent, mais Il y a toujours les oppresseurs et toujours les opprimés. Georges Abdallah a choisi le camp de la Résistance du côté des opprimés. Il est du côté de celles et ceux qui subissent la répression et qui se battent. Et de derrière les abominables barreaux d’une prison de haute-sécurité il continue de résister et d’exprimer sa solidarité internationaliste. Ainsi le 24 avril il a mené une grève de la faim de trois jours, avec d’autres prisonniers de Lannemezan, en solidarité avec les prisonniers palestiniens en grève de la faim dans les prisons sionistes. Quelques temps auparavant il écrivait à Bagui Traoré pour exprimer toute sa solidarité !
La lutte implacable « classe contre classe »
En ces temps électoralistes en France, la conclusion revient à Georges Abdallah – extrait d’une déclaration de mars 2017
La crise du capitalisme moribond, dans sa phase de putréfaction avancée, est déjà là devant nos yeux au niveau planétaire, aussi bien dans les centres du système que dans ses périphéries. Il suffit de regarder et vouloir voir toute cette barbarie, ces massacres et autres bombardements «chirurgicaux» et les déjà rituelles expéditions en Afrique, au Moyen-Orient et ailleurs. Il suffit de regarder toute cette masse d’hommes et de femmes et d’enfants qui se jettent à la mer poussée par les tueries, la peur ou la famine… Mais aussi il suffit de regarder surtout ici, dans le ventre de la bête, en Europe, aux États-Unis et ailleurs en Asie, où les perspectives les plus fascisantes s’emparent de pans entiers de la population désorientée par le chômage, la précarisation existentielle et le processus avancé du déclassement social…
La crise du capitalisme est là. Encore faut-il aller plus loin que le simple constat de ses manifestations susmentionnées et mettre en évidence les causes profondes de cette crise insurmontable du capitalisme, et par là même démasquer l’inanité des différentes propositions réformistes qui fleurissent ces jours-ci en France ou ailleurs en Europe dans les milieux de la gauche social-démocrate et surtout électoraliste…
Pas de sortie de crise dans le cadre du capitalisme. Le capitalisme mondialisé est le capitalisme réellement existant aujourd’hui. Et l’agonie de son monde ne s’achèvera que dans le dépassement du capitalisme vers le communisme, et certainement pas à travers les compromis historiques et autres illusoires tentatives de sauvegarder les acquis d’un soi-disant capitalisme démocratique à visage humain, mais plutôt à travers la lutte implacable de
« classe contre classe ».
Comment la bourgeoisie franco-américaine formate les dirigeants qu’elle choisit.
Le programme Young Leaders de la French-American Foundation a un rôle clé dans la collaboration entre la France et les Etats-Unis. Il rassemble 400 dirigeants issus du monde de l’entreprise, de la haute fonction publique, de l’armée, des médias et de la recherche. Chaque année depuis 1981, une vingtaine de français et américains âgés de 30 à 40 ans et appelés à jouer un rôle important dans la société sont sélectionnés par un jury en France et aux Etats-Unis. (voir site FrenchAmerican)
Cette fondation a formaté avant que qu’ils ne soient connus du grand public des personnages tels que François Hollande en 1996, 16 ans avant qu’il ne soit élu président de la république française, Alain Juppé en 1981, 35 ans avant qu’il ne soit favori à la primaire de la droite, Emmanuel Macron en 2012, et même Nicolas Dupont-Aignan en 2001. Pour la petite histoire notons également Arnaud Montebourg en 2000, Nathalie Kosciusko-Morizet en 2006 et bien d’autres comme Laurent Wauquiez. Même les Clinton y sont passés en 1984, bien avant leurs candidatures aux élections présidentielles aux Etats-Unis. Rappelons que cette fondation ne retient que 20 candidats par an. Quel flair ! (Source http://french-american.org/actions/young-leaders/)
Pour ces dernières élections cette fondation avait trois fers au feu. Alain Juppé, favori de la primaire de la droite, Manuel Macron, jeune inconnu porté par la grande bourgeoisie et aujourd’hui alors que l’hypothèse Marine Le Pen se développe, voici Nicolas Dupont‑Aignan qui pourrait être premier ministre.
Le capital et l’impérialisme savent s’organiser. A nous de les combattre !
http://ledesordre.over-blog.com Le 30 avril 2017