GEORGES IBRAHIM ABDALLAH - Un combat d'actualité

Georges Ibrahim Abdallah est un résistant arabe. Il a combattu dès les années 70 contre les invasions du Liban et pour la libération de la Palestine. Il est embastillé en France depuis 35 ans.

Il reste enfermé car il ne renie pas son engagement. Son organisation, la FARL – Fraction Armée Révolutionnaire Libanaise - était exemplaire. Elle n’a combattu que des responsables de la politique impérialiste en prenant des risques pour ne pas toucher des civils. Son combat est intemporel. Il était juste quand Israël attaquait Beyrouth et aujourd’hui il garde tout son sens. La Palestine est toujours occupée, colonisée, martyrisée par les sionistes et les guerres impérialistes se multiplient à travers le monde.

Le parcours judiciaire de Georges Abdallah montre la dépendance de la justice française aux ordres des décisions politiques. De sa condamnation à la prison à perpétuité en 1987 aux refus de ses demandes de libération depuis 2001, toutes les décisions de justice défavorables à Georges Abdallah ont été prises après des interventions pour plaire aux Etats-Unis.

En janvier 2013 la justice française avait accepté la libération de Georges Abdallah. Cette décision a été bloquée par le ministre de l’intérieur, ce qui est emblématique de la non-séparation des pouvoirs. La France est de fait un Etat policier. Les citoyens ne sont pas protégés contre les mesures arbitraires. La police est en position dominante et agit en toute impunité. Les lois votées visent à une réglementation répressive de la vie politique, économique et sociale. Les opposants sont fichés, surveillés et si nécessaire mis en détention administrative.

Adama Traoré est mort à 24 ans, le jour de son anniversaire, étouffé lors d’une intervention de gendarmes. Zineb Redouane, dame de 80 ans, est morte à la suite d’un tir de grenades lacrymogènes par des CRS. Steve Maia Caniço est mort noyé à 24 ans après une charge de policiers en pleine nuit lors d’une fête de la musique. Les forces de l’ordre ne sont pas punies pour ces faits. Elles sont récompensées pour avoir protégé l’ordre bourgeois.

Dénoncer l’enfermement de Georges Abdallah c’est dénoncer
l’Etat policier qui grandit en France.

Se mobiliser pour sa libération c’est se mobiliser contre un système
aux portes du totalitarisme.

Combattre ce système c’est œuvrer pour la libération
du combattant communiste Georges Abdallah.

http://ledesordre.over-blog.com
Bagnolet le 11 septembre 2019