Le samedi 28 février 1987 les sept magistrats de la Cour d’assises spéciale de Paris, membres d'une cours d'exception composée de jurés payés par l'Etat, ont condamné Georges Ibrahim Abdallah à la réclusion criminelle à perpétuité après seulement soixante-dix minutes de délibérations. Seul à l'époque le Parti communiste s'est prononcé contre un « procès parodique » et d’ « énormes pressions américaines ».
Le 6 mars 1987, quelques jours seulement après ce jugement, au journal de 20 heures, Jean-Paul Mazurier, un des avocats de Georges Abdallah au premier procès de Lyon, a déclaré être à la solde des services secrets français. Sans que cela ne remette en cause le cérémonial judiciaire qui a condamné Georges Abdallah à la prison à perpétuité.
Le 6 mars 2017, trente ans après cette condamnation et cet interview, plus de 33 ans après son arrestation, Georges Abdallah, combattant arabe pour la cause palestinienne, est toujours emprisonné en France.
Justice de classe !